Chères concitoyennes, chers concitoyens,

L’année 2024 s’achèvera bientôt. Un petit retour en arrière s’impose avant de se projeter dans l’avenir immédiat.

Cette année aura été ponctuée par des moments marquants dans notre pays, à commencer par les Jeux Olympiques et paralympiques en juillet, suivis par 8 milliards de personnes dans le monde et qui ont permis des moments de ferveur intense et d’unité nationale. Elle s’est achevée par la réouverture de Notre-Dame après cinq ans de travaux pour restaurer les nombreux ouvrages endommagés ou détruits par l’incendie de 2019.

En Europe, 2024 fut l’année du renouvellement en juin du parlement européen et l’élection de 720 députés, à un moment où notre Union subit des attaques multiformes et répétées, faisant peser une menace très lourde sur l’unité du continent. La guerre en Ukraine aura également mobilisé toute l’attention des Européens et devient un enjeu important de cette fin d’année avec l’arrivée prochaine de Donald Trump à la Maison-Blanche.

Dans un monde toujours aussi chaotique, 2024 aura vu son lot de guerres, d’horreurs et de massacres, à Gaza, au Soudan, au Yemen ou ailleurs. Un léger espoir semble naître de la chute de la dynastie Assad en Syrie, sans en connaître encore toute l’équation.

Politiquement, 2024 aura surtout été marquée par la dissolution de l’Assemblée nationale en juin dernier avec ses conséquences en termes d’instabilité gouvernementale. Je me réjouis pour ma part de la désignation de François Bayrou comme Premier ministre.

Homme de conviction, de tempérament et dont l’expérience sera un atout pour diriger la France dans les mois à venir, je sais qu’il cherchera l’équilibre politique nécessaire dans le temps présent et à gagner la confiance des parlementaires avec lesquels il devra travailler, ainsi que celle des Françaises et Français, lassés des querelles politiciennes stériles.

En ce qui me concerne, 2024 s’achève avec la certification de mon bilan carbone et les engagements que je prends pour 2025 afin d’améliorer l’empreinte carbone relative à mon activité parlementaire. Une démarche exigeante mais néanmoins nécessaire.

Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens, je vous souhaite de belles fêtes de fin d’année et me fais un plaisir de vous retrouver dès janvier pour continuer notre dialogue fertile et permanent qui nourrit la démocratie, notre bien commun précieux.