Pour ma première mission de rapporteur du budget de la diplomatie culturelle et d’influence, j’ai choisi de me rendre dans un pays qui s’inscrit dans la politique de voisinage de l’Union européenne, la Géorgie, afin de rencontrer les différents acteurs de la diplomatie culturelle et d’influence française (institut culturel, université, think-tank, chambre de commerce et d’industrie…) dans le contexte particulier de la guerre en Ukraine et de la demande d’adhésion à l’Union européenne. La Géorgie a en effet obtenu le 23 juin dernier du Conseil européen, une décision lui octroyant une « perspective européenne » qui lui permet d’espérer accéder à terme au statut de pays candidat à l’adhésion à l’UE. A ce titre, la présence de la France et la coopération politique, économique et culturelle avec la Géorgie sont essentielles.
Le lundi 19 septembre, j’ai commencé par visiter la médiathèque de l’institut français, en compagnie de la directrice Nana Laliashvili, dans un lieu qui se situe dans les locaux de la Bibliothèque nationale du Parlement et où j’ai eu le plaisir de rencontrer le directeur Guiorgui Kekelidze. Ensuite, j’ai rencontré l’équipe de l’institut français de Géorgie et sa directrice Camille Nora.
J’ai poursuivi ma journée par la visite de l’Ecole française du Caucase où j’ai rencontré les représentants des personnels, des parents puis j’ai participé à une très riche séance de questions/réponses avec les élèves. Ma journée s’est terminée par des échanges avec Nestan Nijaradze, Directrice du Musée de la photographie et des multimédias.
Le lendemain, j’ai rencontré les membres des think-tank Geocase et GSAC (Georgian Foundation for Strategic and International Studies). Ensuite, j’ai pu échanger avec Nikoloz Samkharadzé, Président de la commission des relations internationales, des membres du groupe d’amitié franco-géorgienne et des parlementaires géorgiens.
J’ai poursuivi en m’entretenant avec Giga Kvartskhava, doyen de la faculté de science affaires de l’université technique de Géorgie qui participe à l’université franco-géorgienne.
J’ai terminé cette journée par des échanges avec les élèves débutants de l’institut français pour leur rentrée. Première en présentiel depuis 2020 !