Pour sa dixième session plénière depuis son institution par le Traité d’Aix-la-Chapelle, collègues allemands et français se sont réunis à Bonn le 4 décembre dernier. Nous nous sommes retrouvés pour débattre dans le premier hémicycle du Bundestag.
Sous la présidence de Yaël Braun-Pivet, Présidente de l’Assemblée nationale, et de Bärbel Bas, Présidente du Bundestag, nous avons ouvert cette session par une audition commune du ministre de l’Éducation nationale français, Gabriel Attal, et de la ministre plénipotentiaire allemande chargée des affaires culturelles franco-allemandes, Anke Rehlinger. Nous avons abordé la situation de l’apprentissage de la langue du partenaire dans les deux pays et des perspectives pour relancer le choix du français et de l’allemand à l’école.
Le ministre français a notamment annoncé au cours de l’audition sa volonté d’inciter les voyages scolaires en Allemagne avant leur année de 5è, année charnière pour le choix de la LV2. Il a également mis en avant la valorisation des semestres passés en Allemagne dans le cadre d’une expérience en tant qu’assistant de langue dans le parcours des étudiants. Une réunion importante des recteurs d’académies français et allemands a été annoncée pour le 1er mars 2024 à ce sujet.
C’est ma collègue Delphine Lingemann qui a pris la parole pour le groupe Démocrate pour demander les mesures prises en faveur de l’enseignement de l’allemand et du français dans les filières professionnelles.
Sous la co-présidence de Brigitte Klinkert, membre de l’Assemblée nationale, et de Nils Schmid, membre du Bundestag, tous deux co-présidents du bureau de l’APFA, nous avons examinés plusieurs textes déposés par les parlementaires.
À cette occasion j’avais déposé une proposition de délibération avec mes collègues Delphine Lingemann (Dem), Liliana Tanguy (RE), Gunther Krichbaum (CDU), Andreas Jung (CDU), Yannick Bury (CDU) et Dr. Volker Ullrich (CSU) intitulée “Soutenir la perspective européenne des Balkans occidentaux”.
J’ai pu la défendre, même si elle n’a finalement pas été adoptée. Retrouvez le texte puis mon intervention ci-dessous :
Deux textes ont été adoptés à l’unanimité durant cette session de travail :
– Pour l’utilisation transfrontalière du « pass Culture » et du « KulturPass » pour les jeunes.
– Déclaration du bureau sur la fermeture des instituts Goethe de Bordeaux et de Lille et du bureau de liaison de Strasbourg.
Cette déclaration du bureau sur la fermeture des instituts Goethe en France a été pour moi l’occasion de rappeler ma position en faveur de la poursuite de leur travail. J’ai pu l’exprimer à mes collègues en session plénière lors de l’examen d’une proposition déposée par mes collègues CDU et Les Républicains :
Enfin, nous avons eu un temps de débats autour de la question : “La diplomatie européenne dans le conflit au Proche-Orient : quel rôle jouent la France et l’Allemagne ?”. J’étais porte-parole pour le groupe Démocrate et voici mon intervention :