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Mon billet du lundi 14 avril.

Le Premier ministre, François Bayrou, tiendra demain, comme annoncée, une conférence des finances publiques. Son ministre de l’Économie et des finances, Éric Lombard, a énoncé ce week-end l’équation 2026, admettant qu’elle sera « difficile » : réduire les dépenses en maintenant la qualité des services.

Outre le fait que l’exercice est inédit – jamais aucun gouvernement jusqu’ici n’a anticipé à ce point l’exercice budgétaire suivant –, la volonté de transparence du gouvernement est à saluer. Il s’agit moins ici de prendre les Français à témoin que de partager avec eux l’état de nos finances publiques, dégradé, pour mieux comprendre la décision publique et contenir le déficit en 2026.

Mon expérience de rapporteur pour avis du budget de la diplomatie culturelle et d’influence (mission Action extérieure de l’État, programme 185) depuis huit ans, me permet de dire que l’optimisation de nos politiques publiques est possible, et qu’elle est même souhaitable : effets délétères des doublons, politiques publiques contradictoires entre elles, etc. Ma conviction est que la voix de la France, son influence, peuvent être beaucoup plus fortes si les énergies dispersées aujourd’hui entre les ministères et les différents services sont mieux coordonnées, et les moyens financiers et humains redéployés dans les réseaux diplomatiques.

Ce qui m’apparaît possible dans le domaine de l’action extérieure de l’État devrait être transposable dans d’autres secteurs de l’action publique. L’urgence réside dans la réorganisation et la cohérence de nos différentes politiques, ainsi que dans l’instauration d’une culture de l’évaluation commune, autour des missions de l’État. C’est d’ailleurs l’esprit de la nouvelle Loi organique des lois de finances (LOLF), réformée il y a une quinzaine d’années : on ne finance plus « ce qu’on a toujours fait » avec un petit plus ou un petit moins chaque année, mais des « missions de l’État » que l’on interroge sur le fond.

Il s’agit de se donner les moyens de réaliser le bon diagnostic, de le partager avec les acteurs concernés, les citoyens, pour améliorer l’efficacité de nos politiques publiques. C’est, me semble-t-il, le but ultime de l’exercice proposé par le Premier ministre.

Soyons à la hauteur de ce moment. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt et affrontons la réalité qui nous fait face. Les Français y sont prêts. Nous leur devons la vérité.

Votre Député

Je me suis engagé en politique pour rendre ce qu’on m’a donné. Je suis né en Provence, ai grandi en Lorraine. Aujourd’hui encore, ces deux territoires continuent d’exercer sur moi leur empreinte. Mais ma vie personnelle et professionnelle (entrepreneur dans le public et le privé) est surtout marquée par les voyages et la rencontre avec l’autre (Cameroun, SaarLorLux, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe centrale et Balkans). Contrairement à la violence ou l’isolement qui sont mortifères, le conflit est nécessaire à la vie. C’est pourquoi j’ai souhaité me former à la médiation. C’est elle qui constitue le fil rouge de tout mon parcours de vie et professionnel.

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Député des Français établis à l’étranger.

Allemagne, Europe centrale, Balkans

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