Le 2 mars 2021, l'Assemblée nationale a adopté le projet de loi de programmation relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales à l'unanimité. Je me félicite de l'adoption de ce texte qui redéfinit le pilotage de la politique de développement française à l'étranger.
Après avoir été ajourné en raison de l’émergence de l’épidémie de Covid-19, ce texte a finalement été présenté par le gouvernement le 16 décembre dernier. Il vise à redéfinir le pilotage de l’aide publique au développement (APD), en prescrivant des priorités géographiques et sectorielles, tout en renforçant les partenariats, en particulier avec les pays d’Afrique. Ce projet de loi prévoit notamment une trajectoire à la hausse des crédits alloués à l’APD, conformément à l’engagement pris par le président de la République de la porter à 0,55 % du revenu national brut en 2022, et à 0,7 % en 2025.
Une autre mesure historique a été adoptée lors des débats, celle sur la restitution des biens mal acquis. Les actifs saisis par la justice seront réinvestis dans les pays au bénéfice des populations spoliées.
J’ai moi-même contribué à l’enrichissement de ce texte en proposant un amendement visant à intégrer les élus locaux des Français de l’étranger dans la politique de développement du pays où ils vivent.
Pourquoi cet amendement ?
Ces élus connaissent très bien la vie locale et peuvent donc être une véritable courroie de transmission, efficace, auprès des Français installés dans le pays et avec la France.
Cet amendement, adopté à l’unanimité, poursuit le même objectif que le gouvernement : il entend faire en sorte que la politique publique de développement soit mieux connue et portée par l’ensemble de nos concitoyens.