EducationParlement« Il y a un sentiment de saupoudrage des crédits du programme 185, partagés par les chercheurs sur le terrain » : ma contribution au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche

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A travers cette contribution je me fais le porte-voix des chercheurs qui constatent un manque de fluidité et de coordination entre les stratégies développées sur le sol national et la projection de notre recherche dans le monde.

Retrouvez ma contribution ci-dessous :

Je suis membre de la Commission des Affaires Etrangères, Rapporteur budgétaire pour avis du programme 185 (diplomatie culturelle et d’influence) : plus d’une centaine de centres de recherche français et francophones dans le monde constituent un enjeu majeur de cette diplomatie d’influence. Je constate un manque de fluidité et de coordination entre les stratégies développées sur le sol national et la projection de notre recherche dans le monde. Il y a un sentiment de saupoudrage des crédits du programme 185, partagés par les chercheurs sur le terrain. L’on peut se satisfaire des évolutions dans ce texte, qui devraient être applicables aux Centres de Recherche à l’Etranger encadrés par le Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères : l’augmentation du préciput, la valorisation, la diversification des itinéraires, l’augmentation générale des budgets semblent être des mesures pouvant profiter aux UMIFRE et aux autres établissements à l’étranger. Le texte ne nécessitait donc pas d’amendements sur le rôle d’influence que la recherche doit jouer dans le monde, je veux cependant rendre explicite quelques points. D’abord, le titre IV qui fixe à cette loi l’objectif de rapprocher la science et la recherche de la société civile, de diffuser la pensée rationnelle, si nécessaire à notre démocratie. Cela nécessite que la recherche française soit diffusée plus largement que sur le seul territoire national, alors que nous manquons d’un réel espace public international, ou a minima européen. La présence de notre recherche dans le monde est décisive pour atteindre cet objectif. Ensuite, je souhaite rappeler l’importance de la recherche en sciences humaines et sociales. Penser les inégalités ne peut se faire qu’en référence à des manières de penser moins cloisonnées aux champs nationaux. Ces sciences existent dans notre projection à l’international : l’Institut National des Sciences Humaines et Sociales du CNRS, la Commission des Fouilles, etc. Enfin, sur la mise en œuvre des mesures concernant les carrières, il serait souhaitable que les UMIFRE, bien que gérés par le CNRS, puissent accueillir directement des enseignants-chercheurs sans forcément les détacher au CNRS.

Le Rapporteur pour avis du programme 185 restera donc vigilant à la mise en œuvre coordonnée de cette loi, en particulier lors des Projets de Lois de Finances futurs.”

Votre Député

Je me suis engagé en politique pour rendre ce qu’on m’a donné. Je suis né en Provence, ai grandi en Lorraine. Aujourd’hui encore, ces deux territoires continuent d’exercer sur moi leur empreinte. Mais ma vie personnelle et professionnelle (entrepreneur dans le public et le privé) est surtout marquée par les voyages et la rencontre avec l’autre (Cameroun, SaarLorLux, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe centrale et Balkans). Contrairement à la violence ou l’isolement qui sont mortifères, le conflit est nécessaire à la vie. C’est pourquoi j’ai souhaité me former à la médiation. C’est elle qui constitue le fil rouge de tout mon parcours de vie et professionnel.

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Député des Français établis à l’étranger.

Allemagne, Europe centrale, Balkans

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