Action sur page accueilCirconscriptionCommissions affaires étrangères et européennesEnvironnementEurope/Franco-AllemandCompte-rendu et replay de la conférence citoyenne “La France et l’Allemagne dans les transitions écologiques en Europe” avec Franziska Brantner

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Vous avez été près de 100 à me rejoindre pour participer à la conférence portant sur le rôle de la France et de l'Allemagne dans les transitions écologiques de l'Europe. J'ai eu l'honneur d'être accompagné par Franziska Brantner pour cette conférence, qui a officiellement contribué à la Conférence sur l'avenir de l'Europe.

J’ai eu le plaisir de vous inviter le 10 mars dernier à échanger autour du thème suivant : La France et l’Allemagne dans les transitions écologiques en Europe.

Franziska Brantner, secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat et députée Die Grünen au Bundestag, nous a fait l’honneur d’intervenir. Hugo Leclerc, président et fondateur de l’excellente DenkFabrik, a animé nos échanges.

Mix énergétiques et dépendances, nucléaire, hydrogène, relance du train, couts de la transition : nous avons pu évoquer ensembles de nombreux sujets.

Vous avez été invité durant la conférence à participer activement : soit en prenant la parole, soit en répondant à nos questionnaires/sondages, dont nous avons retranscrit les résultats sur la plateforme de la Conférence pour l’avenir de l’Europe.

Vous trouverez ci-après le compte-rendu de la conférence tel que présenté sur la plateforme de la Conférence sur l’avenir de l’Europe :

https://futureu.europa.eu/processes/GreenDeal/f/2/meetings/140285?locale=fr.

La conférence “La France et l’Allemagne dans les transitions écologiques en Europe” a réuni en ligne près de 100 participants vivant aux quatre coins de l’Europe. Organisée autour de trois thématiques, la conférence a donné lieu à de riches échanges entre Frédéric Petit, député de la 7ème circonscription des Français de l’étranger à l’Assemblée nationale, Franziska Brantner, secrétaire d’État parlementaire au ministère fédéral de l’Économie et de la Protection du Climat et députée Die Grünen au Bundestag, et l’ensemble des participants, qui ont eu l’occasion de prendre la parole directement et de répondre à des sondages au cours de la conférence.

Les deux intervenants ont souligné la responsabilité particulière de la France et de l’Allemagne dans ce défi européen et mondial. 86% des répondants à la question de savoir si la France et l’Allemagne peuvent être des leaders dans la transition énergétique de l’Europe ont abondé dans le même sens. Seulement 4% des répondants ont répondu ne pas être d’accord avec cette affirmation.

Le premier thème de la conférence était articulé autour des mix énergétiques et de l’organisation des opérateurs en Europe. La question de la dépendance européenne et en particulier de l’Allemagne au gaz en provenance de Russie a été abordée. La diversification des sources d’énergie, notamment vers d’autres régions du monde (Afrique notamment), et l’investissement dans la recherche et les énergies qui garantissent une plus grande indépendance, comme le solaire et l’éolien, ont été des solutions proposées par Franziska Brantner et reprises par des participants pour décarboner nos sociétés et réduire nos dépendances. Franziska Brantner a également plaidé pour des investissements dans les nouvelles technologies applicables dans le monde entier, car la transition ne doit pas se faire uniquement en Europe. Les avantages et limites de la géothermie, de l’hydrogène et du nucléaire (et la gestion des déchets) ont également été discutés. L’hydrogène a été qualifié par plusieurs participants à la réunion comme un très bon vecteur énergétique mais au rendement très faible et nécessaire dans de nombreux secteurs.

Les participants ont eu l’occasion de donner leur avis sur les sources d’énergie qui favorisent, selon eux, la transition écologique. Les sources les plus plébiscitées par les répondants lors de la conférence ont été le solaire (89%), suivi de l’éolien (67%), puis le nucléaire et l’hydraulique (56%), la biomasse (52%) et la géothermie (48%). Le gaz (21%), le pétrole (5%) et le charbon (2%) sont les trois sources d’énergie ayant recueilli le moins de votes des répondants.

Frédéric Petit a plaidé au cours de la conférence pour des infrastructures communes et pour la gestion commune des réseaux électriques en Europe. A également été proposée dans le fil des discussions une forte incitation à une meilleure isolation des logements, qui permettrait moins de consommation et donc moins d’importations. La sobriété énergétique, en tant que refus de gaspiller de l’énergie, a été avancée par beaucoup de participants comme un horizon à atteindre dans le contexte de la hausse des prix de l’énergie en Europe.

Le deuxième thème, en lien direct avec le premier, était celui du coût de la transition énergétique, précisément dans ce contexte de hausse des prix. D’autres propositions ont été émises pour faire face à ce défi, comme la surtaxation des acteurs qui profitent actuellement de la guerre en Ukraine proposée par Franziska Brantner. La question de l’acceptabilité et de la répartition des couts du point de vue du consommateur d’énergie a également été débattue. Une des questions posées au public était celle de savoir s’il semblait normal aux citoyens-consommateurs de payer plus cher pour avoir une énergie plus propre. 68% des répondants sont d’accord (24%) ou plutôt d’accord (44%) avec cette idée. Tandis que 32% des répondants ont répondu ne pas être d’accord (8%) ou n’être plutôt pas d’accord avec cette affirmation (24%). La problématique du « greenwashing » a été soulevée par plusieurs participants à la conférence, qui souhaitent renforcer les règles et les contrôles, à l’encontre des fournisseurs d’électricité notamment.

Enfin, le troisième thème discuté était celui des mobilités en Europe dans le contexte de la transition énergétique. La relance du ferroviaire et notamment des trains de nuit en Europe a été évoquée et encouragée par les intervenants. Frédéric Petit plaide par ailleurs pour la séparation des trois métiers du ferroviaire (le rail, le service et la distribution du billet) ainsi que pour la mise à disposition de fonds européens pour l’investissement et la rénovation des lignes ferroviaires. En parallèle, la limitation de vitesse pour les voitures en Allemagne à 130 km/h a été proposée par plusieurs participants à la conférence. Afin de comprendre les choix des utilisateurs des transports en Europe, une question posée au public portait sur les critères déterminants pour choisir son mode de transport. L’impact carbone du déplacement est arrivé en tête des critères déterminants avec 68% de votes. Suivent ensuite comme critères le prix, choisi par 64% des répondants, la rapidité du voyage (42%) et enfin le confort (32%).

Enfin, vous pouvez, si vous le souhaitez, revoir la conférence ici.

Votre Député

Je me suis engagé en politique pour rendre ce qu’on m’a donné. Je suis né en Provence, ai grandi en Lorraine. Aujourd’hui encore, ces deux territoires continuent d’exercer sur moi leur empreinte. Mais ma vie personnelle et professionnelle (entrepreneur dans le public et le privé) est surtout marquée par les voyages et la rencontre avec l’autre (Cameroun, SaarLorLux, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe centrale et Balkans). Contrairement à la violence ou l’isolement qui sont mortifères, le conflit est nécessaire à la vie. C’est pourquoi j’ai souhaité me former à la médiation. C’est elle qui constitue le fil rouge de tout mon parcours de vie et professionnel.

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Député des Français établis à l’étranger.

Allemagne, Europe centrale, Balkans

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