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Mon billet du lundi 19 mai.

La défaite cuisante de George Simion en Roumanie ce dimanche, fait bondir les populistes et l’extrême droite européenne qui crient au complot et à la manipulation. Répondons avec calme et factuellement : au premier tour de la présidentielle roumaine, George Simion et ceux qui le soutenaient pour le deuxième tour avaient réussi à mobiliser environ cinq millions d’électeurs ; ils ont eu un score à peu près équivalent au deuxième (5,3 millions). De son côté, Nicusor Dan et ses partisans avaient réussi à mobiliser environ quatre millions d’électeurs lors du 1er tour, un million de moins théoriquement que son adversaire d’extrême-droite ; au second tour, la participation a augmenté de plus de deux millions d’électeurs, et M. Dan a dépassé les six millions de voix, scellant ainsi une victoire incontestable. Plus de deux millions de voix séparaient les deux finalistes, pas 100 000, pas 1 million, non, 2 millions !

Que retenir dès lors de cette élection importante ? Le cœur d’une démocratie, c’est la place que prennent ses citoyens. Le processus électoral reste un outil majeur de nos démocraties ; le remettre en cause, au prétexte qu’il ne garantirait pas à lui seul un fonctionnement réellement démocratique, ou que ce processus serait attaqué, fragilisé par les confrontations hybrides que subissent toutes les démocraties aujourd’hui, serait une terrible erreur. La nation, constituée de citoyens éclairés et responsables, a toujours raison dans son expression ; mais elle n’a pas raison tous les jours.

L’aventure vécue par la démocratie roumaine ces derniers mois est à ce titre éclairante. En prenant ses responsabilités, y compris celle d’aller voter, une majorité de citoyens roumains a prouvé qu’elle se sent clairement membres de l’UE et de l’aventure européenne. Quelques semaines de campagne de terrain, claire et franche, de prises de positions exprimées avec force et sagesse dans le débat public, ont permis effectivement de mobiliser ou de remobiliser les citoyens, de les éclairer sur les enjeux.

Au-delà du réveil des gouvernements de ses États-membres et de l’engagement des parlementaires exerçant un nouveau mandat, nous aurions collectivement fort à gagner si l’Union européenne commençait à percevoir le réveil de ses citoyens, la vraie force de ses démocraties. C’est « la patrie de nos patries » disait Vaclav Havel.

Votre Député

Je me suis engagé en politique pour rendre ce qu’on m’a donné. Je suis né en Provence, ai grandi en Lorraine. Aujourd’hui encore, ces deux territoires continuent d’exercer sur moi leur empreinte. Mais ma vie personnelle et professionnelle (entrepreneur dans le public et le privé) est surtout marquée par les voyages et la rencontre avec l’autre (Cameroun, SaarLorLux, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe centrale et Balkans). Contrairement à la violence ou l’isolement qui sont mortifères, le conflit est nécessaire à la vie. C’est pourquoi j’ai souhaité me former à la médiation. C’est elle qui constitue le fil rouge de tout mon parcours de vie et professionnel.

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Député des Français établis à l’étranger.

Allemagne, Europe centrale, Balkans

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