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A l’instar de Jean Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères, Européen « convaincu, mais triste » et Jean Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman, qui privilégie désormais l’Europe « qui croit en l’avenir » plutôt que de s’accrocher au slogan facile d’une « Europe qui protège », nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir porter cette apparente contradiction.

Mes chères concitoyennes, mes chers concitoyens,

Rentré récemment d’un nouveau séjour en Ukraine, j’en reviens à la fois triste, à tout le moins inquiet, mais également enthousiaste face aux défis qui nous attendent.
A l’instar de Jean Louis Bourlanges, président de la commission des affaires étrangères, Européen « convaincu, mais triste » et Jean Dominique Giuliani, président de la fondation Robert Schuman, qui privilégie désormais l’Europe « qui croit en l’avenir » plutôt que de s’accrocher au slogan facile d’une « Europe qui protège », nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir porter cette apparente contradiction.
Certes, je suis inquiet après ce que j’ai vu en Ukraine. La fatigue est en effet, palpable dans la population, l’aspiration à vivre « normalement » très forte, surtout parmi les familles. L’incertitude est grande, elle pèse sur les dirigeants du pays, les entrepreneurs, sur les voies qu’ils cherchent à tracer pour l’avenir, dans un quotidien morcelé par la guerre, les sirènes, les absences, les doutes.
Je suis enthousiaste malgré tout : le pays a presque retrouvé les chiffres d’avant invasion et exode en ce qui concerne les élèves scolarisés à Kyiv et à Tchernihiv, de nombreuses familles reviennent. Les effectifs de l’école française ont doublé par rapport à la rentrée scolaire de l’an dernier. Des enseignants français sont de retour également. Les entreprises se remettent à faire des plans, des prévisions, des projets, à poser des objectifs.
J’ai vu des entrepreneurs remontant des usines, inventant des business model différents, plus durables. J’ai travaillé avec des ONG préparant le retour des enfants. J’ai rencontré des Français enthousiastes, engagés. Un ami député ukrainien s’est voulu rassurant à mon égard. Je gardais en mémoire sa maison complètement détruite il y a un an, « il ne manque plus que le toit », m’a-t-il assuré.
L’école numéro 29 de Tchernihiv, celle où l’on apprend le français, est en fin de chantier, avec une nouvelle salle de spectacle. Quel plaisir d’entendre à nouveau la cacophonie des enfants qui rentrent en classe dans ce grand bâtiment !
L’Université Polytechnique de Tchernihiv, dont le recteur s’était transformé pendant des mois en chef de chantier, abandonnant pour un temps les recherches scientifiques, m’a accueilli dans des salles rénovées… avec des fenêtres ! Son équipe se projette à nouveau. Avec la cheffe du service international, nous avons évoqué des projets de coopération à soutenir avec des universités d’Ile-de-France et d’échanges Erasmus à encourager « dans les deux sens » ; d’ouvrir un nouveau laboratoire sur la digitalisation.
J’ai pu franchir un « pont français », acheminé par bateau et train de France, via Odessa, et monté sur la rivière Snow. Un Français a commencé à « imprimer des bâtiments en 3D » pour reconstruire plus rapidement, un autre se lance dans le « paille/bois/argile ».
La France et l’Europe sont là ; pas toujours comme on le souhaite, mais elles sont là, et bien là.
Me vient à l’esprit une déclaration de Jean Monet selon laquelle l’Europe serait la somme des réponses qu’elle apporte dans les crises. Nous sommes loin d’être sortis d’affaire, mais si nous surmontons cette nouvelle crise, elle sera belle notre Europe !

Votre Député

Je me suis engagé en politique pour rendre ce qu’on m’a donné. Je suis né en Provence, ai grandi en Lorraine. Aujourd’hui encore, ces deux territoires continuent d’exercer sur moi leur empreinte. Mais ma vie personnelle et professionnelle (entrepreneur dans le public et le privé) est surtout marquée par les voyages et la rencontre avec l’autre (Cameroun, SaarLorLux, Lituanie, Pologne, Egypte, Europe centrale et Balkans). Contrairement à la violence ou l’isolement qui sont mortifères, le conflit est nécessaire à la vie. C’est pourquoi j’ai souhaité me former à la médiation. C’est elle qui constitue le fil rouge de tout mon parcours de vie et professionnel.

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Député des Français établis à l’étranger.

Allemagne, Europe centrale, Balkans

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