Dans les pays de ma circonscription, une majorité absolue au parlement pour un seul parti est non seulement inenvisageable, mais serait considérée comme une situation dangereuse. Les discussions budgétaires des deux derniers exercices à l’Assemblée nationale me semblent donc biaisées par des malentendus institutionnels, et particulièrement frustrantes. Ainsi, le 49.3 que beaucoup caricaturent pourrait être aujourd’hui un outil efficace de médiation entre les députés de bonne volonté.
Maitrise des dépenses, équité fiscale, croissance partagée : c'est sur ce postulat que Les Démocrates ont travaillé leur propositions pour le projet de loi de finances pour 2026.
Eric Coquerel, député de La France Insoumise et président de la Commission des Finances, a une nouvelle fois présenté un amendement visant à la mise en place d’un dispositif d'imposition universelle, répondant au besoin de lutter contre les « riches français », qui « s’expatrient pour échapper à l’impôt ».
Vue de l’intérieur, la discussion budgétaire est manifestement en train d’évoluer, et sans doute dans le bon sens.
En France, et dans le monde, nous faisons face à des ingénieurs du chaos.